OPTIMISTIC : premiers résultats positifs d’une étude européenne sur les Thérapies Comportementales et Cognitives

Aider le malade Steinert à rompre le cercle vicieux de la diminution d’activité et de la fatigue, c’est possible par une thérapie comportementale et cognitive (TCC)

En résumé, ce pourrait être ce que montrent les premiers résultats d’OPTIMISTIC, cette large étude clinique financée par la communauté Européenne, résultats qui viennent d’être publiés (The Lancet Neurology, Juin 2018).

L’étude a concerné 255 patients de plus de 18 ans, répartis dans 4 pays (France, Allemagne, Hollande, Royaume Uni), tous sévèrement atteints sur le plan de la fatigue.

Ils ont été divisés en 2 groupes de taille égale, l’un recevant un programme de soin normal, le second une thérapie comportementale et cognitive active d’une durée de 10 mois, ciblée sur :

– l’amélioration de la prise d’initiative du patient,

– l’augmentation de l’activité physique,

– l’optimisation du lien social

– et la régulation des cycles d’éveil/sommeil.

 

Cette thérapie était complétée par un module d’exercice physique dans 2 des centres de tests.

L’efficacité du traitement était mesurée sur une échelle normalisée (DM1-Activ-c) basée sur la capacité d’activité et la participation sociale. Les données brutes ont été traitées par des méthodes statistiques pour extraire les tendances significatives.

Les résultats publiés montrent une amélioration modérée mais incontestable des performances du groupe ayant bénéficié de la thérapie cognitive, par rapport au groupe témoin.

Plusieurs symptômes qui ne figuraient pas dans les objectifs primaires de l’essai ont été également améliorés : le test de la marche pendant 6 mn, la fatigue et l’éveil et au final la qualité de vie.

Ces améliorations doivent être cependant tempérées par les risques (de chutes principalement) induits par une activité renforcée…mais ils confirment sur une large population les résultats très partiels antérieurs sur l’intérêt du maintien d’une activité physique et sociale pour les malades DM1.

Ces résultats montrent tout l’intérêt de la stimulation physique et psychologique régulière des malades Steinert pour l’amélioration de leur état

 > l’article AFM-Téléthon

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